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BILLET D'HUMEUR SUR L'IMCAS 2022 - THOMAS JOSSE

BILLET D'HUMEUR SUR L'IMCAS 2022 - THOMAS JOSSE

Dans cet article
Il est toujours incroyable de ressentir cette excitation que nous avons avant un tel rassemblement, entre les rendez-vous à honorer, les rendez-vous à éviter, les sourires forcés, et les phrases politiquement correctes lancées à la volée.
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Un congrès à un quelque chose de si particulier qu’il en fait un lieu de vie à part entière, un lieu où l’on vient sonder le pouls d’un univers en plein effervescence surtout post-covid.

Cette année nous avons constaté que la chirurgie esthétique explose chez les jeunes, la faute à qui ? Aux réseaux sociaux ? À une génération bercée par Nabila ? Ou génération canapé / Kardashian ?

Une chose est sûre, les patients n’ont jamais été aussi jeunes que l’aube mais ils ont l’âge d’un toujours. Cette génération née avec un portable greffé et baigné au selfie.

Une chose est sûre, le selfie est devenu le parfait alibi pour consulter «  Docteur ma bouche est de travers », « Docteur mon nez est petit », « Docteur mon teint part en roue libre ».

J'ai compris que l’on ne vieillit pas continûment, mais brutalement et par à-coups, d’où l’intérêt de consulter assez tôt et d’éviter les grandes transformations.

Sauf qu’il est primordial que le praticien reprenne les manettes de son métier, de son diagnostic jusqu’a imposer le protocole et ne plus se laisser faire par une patientèle avide de tape-à-oeil.

Le praticien doit être un jongleur, il doit savoir combiner les techniques sans en faire trop, mais juste rester dans le subtil, il doit savoir dire « non », laisser un visage s’exprimer. Il doit être au courant des tendances.

Du côté de l’IMCAS 2022, la tendance n’était pas à la grande nouveauté mais plutôt à la stratégie, acquisitions de nouveaux produits, rachats entre labos, affinement de techniques, nouveaux réglages de paramètres, optimisation de protocoles et nouvelles associations entre biotechnologie - analyses poussées et dispositifs nous conduisant vers un "biohacking esthétique".

À m’écouter je pourrais  presque penser que nous sommes dans un mouvement altruiste, ou chaque praticien s’efforce d’offrir le meilleur à son patient dans le meilleur des mondes.

Mais, avons-nous éviter de justesse la métamorphose de l’homme ? La femme mérou, l’homme « Ken » et la fausse Barbie aux seins disproportionnés ?

Il est vraie que la métamorphose peut être séduisante, puisqu’elle est le principe de toute naissance et de toute renaissance, la métamorphose met corps et âme au diapason.

Elle traduit un désir en regard puis en geste. Elle convertit la fin en son contraire. Là où tout est fugace elle est seule éternelle, mais est-elle le but de l’intervention esthétique ?

Un médecin peut-il transformer un corps avec comme seul alibi le désir d’un patient déstabilisé émotionnellement ? Mais au fond quel est le rôle du praticien ?

Un point mérite mon attention, l'IMCAS est vraiment le lieu ou se trouvent les « visionnaires »,  les lanceurs d’alertes ...

Du côté de l’esthétique , les marques de beauté entendent répondre à la demande croissante de personnalisation non seulement des services mais aussi des produits grâce aux progrès technologiques.

Le secteur de la beauté entre dans sa troisième révolution technologique, après le e-commerce et les réseaux sociaux. Les nouvelles technologies numériques marquent en effet l'avènement de la cosmétique hyper-personnalisée.

Les systèmes de soins de la peau personnalisés IOT offrant une multitude de modèles  personnalisés vont émerger comme une nouvelle voie ouvrant la voie au rituel de beauté quotidien du futur.

Ils intégreront des fonctions d'analyse de données quantitatives qui les transformeront en un véritable hub et centre de données pour le suivi du rapport du client avec la machine et son comportement de consommation.

Le secteur de la dermo-esthétique suit le mouvement

« IMCAS Shark Tank 2022 » à permis de s’apercevoir que le digital s’immisce jusqu’aux essais cliniques puisqu’ils tirent parti de l'ensemble des technologies numériques (apps, big data, analyse quantitative, intelligence artificielle, bio-impression 3D, imagerie numérique et dispositifs de surveillance, etc.) et les associent à des plateformes web (recrutement, consentement éclairé, conseil, mesure des paramètres et de tout effet indésirable) pour permettre au patient de rester à domicile à chaque étape de l'essai clinique.

Ceci bouleverse la dynamique et permet un taux d'efficacité bien plus élevé tout en augmentant la productivité de la recherche clinique. En effet, ils présentent des taux de recrutement plus élevés, une meilleure observance, des taux d'abandon plus faibles, et sont menés plus rapidement que les essais cliniques traditionnels…

J’aimerai conclure par un remerciement à toutes ces praticiens que j’ai croisées . Jeunes ou vieux, hommes ou femmes, ils ont en commun cette présence, cette empathie et cet engagement de ceux qui ont choisi ce métier de passion. Un aplomb contagieux, fait de joie et de patiente, de maîtrise, de fierté et de même peut être de coeur. Sans oublier de féliciter l’IMCAS pour le niveau d’excellence de ses congrès !

 

Rédacteur Thomas Josse : depuis mon plus jeune âge, j’ai compris que j’avais une attirance pour l’image et la beauté. Cette impulsion m’a permis de créer en 2014 l’un des premiers blogs mélangeant une plume philosophe et scientifique, mais toujours inspirée, pour apporter des réponses et installer un nouveau dialogue entre le grand public, la médecine et la chirurgie esthétique. Après quelques rencontres, j’ai décidé en 2015 de créer mon agence pour couvrir plusieurs missions qui vont de la création à la gestion de l’image du praticien sur la toile, mais aussi de la présence des industriels – congrès sur les médias sociaux. J’interviens également dans les congrès des sociétés savantes – workshop – pour sensibiliser les praticiens et les assistantes à l’importance des médias sociaux dans leurs activités.

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