Une histoire d'amour et de peau…
Dermatologie d’urgence, correctrice, esthétique, les spécialisations se complémentent, fusionnent pour aborder des problématiques toujours plus grandissantes, surtout depuis que la peau est devenue le nouveau dada des industriels beauté jusqu'au blogueuses en passant par youtube où les tutos expliquent tant bien que mal comment embellir sa peau.
Peut-importe l’interlocuteur il y a toujours une histoire de peau, de couleur, de texture, d’aspérité, d’imperfection, de lumière, de brillance, de rougeurs comme si la peau était à elle seule un dialogue, un moyen de fusionner !
Aimons-nous cette constellation de grains de beauté ? Cette texture lisse où la lumière s’y reflète ? Ces nuances qui rehaussent les ombres et les lumières ? Ou peut être plus sensiblement le parfum de la peau tant convoité ?
Le parfum et la peau, nous rassurent, emmenant le « nez » dans un infini voyage, rempli d’émotions immatérielles, insaisissables et de souvenirs comme si la madeleine de Proust avait encore frappé.
Au même titre qu’un journal de voyage la peau est la gardienne du temps passé, les rides en sont les signes de tristesses, d’amertumes, de joies, de rires, d’interrogations jusqu’à altérer la structure même de cette unité que compose l’épiderme, le derme et l’hypoderme.
Mais attention ne pensez pas que la peau est une simple superposition de couches mais plutôt un ensemble cohérent et abouti.
Au travers de la peau nous pouvons contempler l’âme d’une personne, la maladie, la fatigue , l’hygiène de vie puisque « l’architecture » qu’est la peau semble être en totale continuité avec l’organisation générale du corps.
La dermatologie 2.0 l’a bien compris, plaçant le praticien en mi dermatologue mi « facialist », un terme qui est apparu chez les Anglo-Saxons.
Dispensant des protocoles ultra performants à l’effet plumpant, liftant ou éclat. Mais attention, non pas avec le dernier produit à la mode, mais avec des combinaisons d’actifs précis, performants et qui ont fait leurs preuves non pas sur YouTube mais dans les revues de dermatologie.
Sans faire l’impasse sur les conseils nutritionnels surtout depuis que nous connaissons le rôle important de l’intestin sur la peau.
Le but de cette dermatologie 2.0 ? Faire encore reculer l’heure des actes invasifs, pour inscrire la prévention dans un acte de première intention.