Les radicaux libres sont-ils vraiment « méchants » ?
Le processus naturel de respiration cellulaire génère des radicaux libres naturellement régulés par la production d’antioxydants dans notre corps. Nécessaires à notre organisme, ils peuvent toutefois lui être nocifs lorsqu’ils sont produits en trop grande quantité générant ainsi une rupture de l’équilibre physiologique. Ce déséquilibre s’appelle le stress oxydatif : il est considéré comme la cause majeure du vieillissement cellulaire et des maladies qui lui sont associées.(Le stress oxydatif en image: voir l'infographie)
Anne-Marie Roussel, Professeure Émérite de Biochimie Métabolique et Nutritionnelle de l’Université Grenoble Alpes, tient à nuancer cette approche et à les réhabiliter :
« Les radicaux libres sont des espèces oxydantes produites au cours de la respiration cellulaire. Leur production non contrôlée génère le stress oxydatif. Les radicaux libres ne sont pas les méchants oxydants, tandis que les antioxydants seraient les gentils. Il ne s’agit pas de détruire l’ensemble des radicaux libres. Ils sont nécessaires au métabolisme et à certaines fonctions. Par exemple, ils sont indispensables à la phagocytose et à la défense antibactérienne. Cependant, produits en trop grande quantité, ils entrainent une rupture de l’équilibre physiologique nécessaire entre leur production et leur « détoxification » par les antioxydants. »
Le stress oxydatif, généré par plusieurs facteurs externes
Le surpoids, le vieillissement, le syndrome métabolique et certaines conditions de vie comme la consommation de tabac, d’alcool, l’exposition au soleil concourent à une surproduction de ces radicaux libres et donc peuvent conduire à une situation de stress oxydatif.
Au niveau de la peau, le stress oxydatif entraine notamment son vieillissement prématuré mais aussi la sécheresse cutanée, la desquamation, la perte d’élasticité, la formation de rides et l’apparition de taches pigmentaires ainsi qu’une chute du taux de collagène. En effet, l’exposition au soleil correspond à un « bombardement » d’UV, qui va produire des radicaux libres en grande quantité.
Une solution : les compléments alimentaires SOD
La SuperOxyde Dismutase (SOD) – découverte en 1968 – est naturellement présente dans le corps humain et se situe au sommet de la pyramide des antioxydants. C’est la plus efficace de toutes nos défenses, loin devant la vitamine C ou encore les polyphénols. Seul inconvénient, celle-ci diminue avec l’âge. Les compléments alimentaires SOD permettent de ralentir les effets du vieillissement. D’abord utilisée par l’industrie pharmaceutique d’origine bovine, la SOD végétale est découverte par des producteurs de melons du sud de la France, en particulier de la région d'Avignon (en savoir plus). Ceux-ci observent qu’une variété spécifique de melons cantaloups se conserve beaucoup mieux que les autres, sans ride, ni détérioration de sa peau, avec une durée de vie trois à quatre fois plus longue que celle des melons classiques. À la suite de cette découverte, les Laboratoires ISOCELL se sont rapprochés des agriculteurs qui cultivent cette variété pour obtenir la SOD végétale qui en est issue. Celle-ci se trouve aujourd’hui au cœur du complément alimentaire SOD GliSODin - pilier des produits du laboratoire – combinée à une protéine de blé (gliadine) afin de la rendre biodisponible.
